Affichage des articles dont le libellé est chroniques. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est chroniques. Afficher tous les articles

vendredi 1 juin 2012

Maz Plant Out : Taste of Home
(Autoproduction 2012)



Formé à Claye Souilly en 2001, Maz Plant Out sort son premier album 11 années après sa formation, une période qui aura vu la formation du groupe évoluer. Musicalement, ce disque se rapproche de peu de choses connues : avec sa formation acoustique (piano, contrebasse, violon mais aussi basse, guitare, batterie et corps sonore), on pourrait parler de pop de chambre aux multiples influences : musiques de films, musique classique moderne (Ravel/Debussy), ambiances trip-hop (bien que le groupe n’utilise pas d’électronique), feeling jazzy, crescendos post rock (sans guitares électriques), pop sophistiquée à la Radiohead ou acoustique à la Fiona Apple, reggae… Servie par une chanteuse à la voix époustouflante (très marquée par Björk), ce premier album du quintet est une réelle surprise pleine de charmes.

Site du groupe :
www.mazplantout.com

Chronique initialement parue dans le Transistor en 2012

dimanche 2 octobre 2011

Emboe : Colita de Rana : a soundtrack
(Zéro égal petit intérieur 2011)



Guitariste du groupe noisy-pop Sons of Frida, EMmanuel BOEuf a sorti cet album solo sous le nom de Emboe en 2008, un disque récemment réédité sur le label Zéro égal petit intérieur avec 8 chutes de studio en bonus. Comme son nom l’indique, Colita De Rana : a soundtrack est la bande originale du film de même nom de Lata Masud, une musique instrumentale réalisée à partir de larsens, de feedbacks et de drones de guitare électrique avec quelques pointes de piano, entre noise abstraite et post rock. Si l’ensemble peut paraître difficilement écoutable, à force d’écoutes on arrive à rentrer dans l’ambiance des morceaux. Un disque qui devrait plaire aux fans de Mogwai (notamment pour le très beau titre à dominante pianistique A mi hiro querido, présent sur le disque en 2 versions) et de Sonic Youth (dans son côté le plus expérimental, cf les disques SYR).

Sites :
emboe.bandcamp.com
www.myspace.com/emboe

samedi 1 octobre 2011

Perfect Idiots – S/T
(Koudju Asso 2011)



En guise de 3ème disque, le groupe nous sort carrément un best of. Condensant leurs 2 albums (auquel il convient d’ajouter un nouveau titre), ce CD permettra de (re)découvrir la musique de ce power trio constitué d’anciens Dogged Skankers, Tous au Zoo, Twisted Drive ou Ogopogo. Entre pop, punk et grunge (plus quelques passages blues, emo ou reggae), les compositions sont servies par des mélodies irrésistibles qui restent longtemps dans la tête, soutenues par de grosses guitares, le tout baignant dans une formule Nirvanesque alternant couplets pop et refrains puissants (oui, moi aussi je fait un best of de mes chroniques), le tout boosté par le son du Studio Precy. Pour ceux qui ne connaîtraient pas les tubes de ce groupe, une introduction parfaite à la musique de ces idiots.

Site du groupe : www.myspace.com/perfectidiots

Chronique initialement parue dans le Transistor en 2011

Tommy Foster : Roots n Roll
(Autoproduction 2010)


Révélation Pépinière 2010, Tommy Foster est un gars de 24 ans qui sort aujourd’hui son premier album, après une longue gestation. Après une petite intro calme à base de ukulélé, le disque propose 40 minutes de rock 70’s puissant influencé par Jimi Hendrix ou Thin Lizzy, avec une voix à la Lenny Kravitz, mais avec un son garage, une énergie punk, un feeling funky et des solos de guitare qui nous renvoient 30 ans en arrière. On sent que Tommy prend plaisir à jouer ces morceaux enthousiasmants, et cette sincérité transpire tout du long de cet album varié où l’on retrouve également un pur morceau reggae ou encore une ballade qui fera chavirer les cœurs des demoiselles .

Sites :
http://tommyfoster1.free.fr/
www.myspace.com/tommyfoster/

Chronique initialement parue dans le Transistor en 2010

jeudi 1 septembre 2011

Bawdy Festival : Tri Nox Samoni – Into the Weird Side
(Autoproduction 2009)



Ce DVD est la captation du fameux concert d’Halloween 2008 aux Cuizines devant 300 personnes (concert complet). En effet, si la grande force du groupe est son jeu scénique et son image, quoi de mieux qu’un DVD pour reproduire cela ? Mise en scène et décors à la hauteur de la puissance du groupe, son énorme, montage vif et nerveux, les clowns macabres ne se moquent pas de nous. Un véritable freakshow à l’ambiance parfaitement retranscrite dans lequel on croise notamment un monsieur Loyal, un petit chaperon rouge, une batte de baseball, des sœurs siamoises, une femme à barbe, une tarte à la crème…. Les rappeurs Le Saint et Merka s’invitent pour un morceau crunk core dantesque tandis que les post-rockeurs d’All Angels Gone interviennent sur un morceau surprenant. Côté bonus : making of avec des extraits de répètes (non, je ne vous dirais pas si on les voit sans maquillage), 2 morceaux extraits d’un autre concert, l’avant concert (à voir absolument pour se délecter de l’ambiance macabre du groupe). Si la grippe A nous met tous en quarantaine, on pourra toujours slammer à la maison sur son canapé grâce à ce DVD. A noter également que le DVD est accompagné de son pendant audio sur un CD (qui ne contient malheureusement pas le duo avec All Angels Gone).

Site du groupe :
http://bawdy.festival.online.fr
www.myspace.com/bawdyfestival

Chronique initialement parue dans le Transistor en 2009

Lenina Crowne : Vivre & laisser pourrir
(Autoproduction 2009)



Cette démo est le premier enregistrement de ce groupe formé d’anciens Crastination (ska-punk entre Choking Victim, Leftöver Crack et Hot Water Music), Burning Each Day (screamo) et Skaouf (ska punk). On pourrait qualifier leur musique d’emo pop punk, quelque part entre Get Up Kids, Dead Pop Club ou Second Rate. Leurs morceaux alternent passages rapides péchus et ultra mélodiques et breaks emo instrumentaux de toute beauté, chantés en anglais ou en français par deux voix qui se mélangent ou se complètent selon les morceaux. Avec également un superbe morceau final très screamo. Avec ses compositions tubesques et ses refrains imparables, il serait dommage de passer à côté de cette petite démo librement téléchargeable sur leur site.

Sites du groupe :
www.leninacrowne.org
www.myspace.com/leninaxcrowne

Chronique initialement parue dans le Transistor en 2009

Strangle The Cat : Smile this is a commercial suicide
(Autoproduction, 2006)



Après 2 maxis sortis dans la confidentialité, ces étrangleurs de chat vétérans et fainéants reviennent enfin avec un premier album au son plus que correct (enregistré à l’Empreinte par Jay). Avec un punk rock made in 77 (l’année, pas le département !) aéré de pures morceaux reggae et ska clashiens, les influences du groupe ne sont pas difficiles à cerner : Clash, Clash et reClash, mais c’est tellement bien fait que si suicide commercial il y a, ce suicide n’est aucunement musical : les Strangle the Clash se foutent bien des modes et c’est tant mieux.

Site du groupe : www.myspace.com/stranglethecat

Chronique initialement parue dans le Transistor en 2006

Jean Jean : S/T
(Autoproduction 2010)



Contrairement à ce qu’on son nom pourrait laisser croire, JeanJean n’est pas un énième groupe de ska/rock festif mais un trio guitare/batterie/claviers œuvrant dans le rock instrumental. Alternant parties de post rock planantes à la Slint/Mogwai/From Monuments To Masses et passages math rock percutants et complexes (sans être démonstratifs et chiants) à la Battles/Pneu/Foals, ces 5 titres variés naviguent entre hypnose, mélancolie, groove et déflagrations noisy. Pour un 1er EP, on peut dire que l’essai est réussi.

Site du groupe : www.myspace.com/wearejeanjean

Chronique initialement parue dans le Transistor en 2010

Yom From Mars : Middle of Nowhere
(Autoproduction 2011)



Anciennement Yoma (et ex-membre de Corvette et de Backlash), Yom From Mars sort son premier album, un disque de blues rock. Mais attention, on ne parle pas ici de blues rock pépère à la Clapton/Paul Personne ni de blues moderne à base de solos de guitare électrique insupportables et interminables à la Popa Chubby/Stevie Ray Vaughan, mais plutôt de blues au feeling rock (ou l’inverse). Avec une voix qui évoque la façon de chanter de Josh Homme de Queens of The Stone Age, ce disque navigue entre blues-rock rugueux (sous influences White Stripes/Black Keys/Charley Patton), grunge acoustique ou bluesy (avec des putains de riffs électriques) et morceaux folk à la Bonnie Prince Billy, avec la présence d’harmonicas déglingués, de guitares slide vintage, de trompette angélique et de chœurs entraînants (avec la présence de Floh). Une bien belle réussite.

Site : www.myspace.com/yomfrommars

Chronique initialement parue dans le Transistor en 2011

Famille Grendy : Welcome Home
(Autoproduction 2011)



3 ans après un premier album enregistré à l’arrache avec les moyens du bord, le meilleur groupe de grunge rural du 77 s’est enfermé dans un studio pour concocter ces 6 titres que les plus assidus auront déjà repéré lors de leurs nombreux concerts. Utilisant l’alternance calme/explosion chère à Nirvana, les passages folk ou pop aux mélodies irrésistibles s’enchaînent à de grosses guitares furieuses qui font obligatoirement bouger la tête, le tout baignant dans un humour jovial et bordélique à la Pixies/Pavement où tout peut arriver, surtout l’improbable : guitares country, chœurs de pirates bourrés à la Pogues, solos de guitares hésitants, vélociraptors attaquant le village de Chevry-Cossigny, sons de vieille radio et bien plus encore. Aidé par une prod énorme et un livret aux images sublimes, le seul reproche que l’on pourrait faire à ce CD serait sa durée, on aurait bien aimé plus que 6 titres (et si leur superbe reprise de Mary Poppins était sur le disque ça serait encore mieux, mais là je chipote).

Site du groupe : www.myspace.com/famillegrendy

Chronique initialement parue dans le Transistor en 2011

lundi 1 mars 2010

JP Nataf : Clair
(Tôt ou Tard 2009)



JP Nataf, ex chanteur des Innocents (souvenez vous : L’autre finistère, Un homme extraordinaire…) sort son 2ème album solo : Clair. Un album de chansons pop, lumineux et délicat, où il a retrouvé Jean Christophe Urbain (ex membre des Innocents).

Après son 1er abum solo, Plus de sucre, sorti il y a 5 ans et passé injustement inaperçu, JP Nataf a collaboré avec de nombreux artistes. Il a travaillé avec Jeanne Cherhal, Holden et comme guitariste de Barbara Carlotti. Il s’est aussi investi dans le projet théâtral Imbécile d’Olivier Libaux avec Philippe Katerine, Bertrand Belin et Hélèna Noguerra.

A l’opposé des chanteurs français qui racontent le quotidien (comme Delerm ou Bénabar), JP Nataf écrit des textes poétiques. Les rimes et les jeux de mots laissent libre cours à notre interprétation. A noter, au milieu du disque, une chanson fleuve de 10 minutes, Seul alone, qui est un magnifique poème musical.

A voir également en concert, où malgré le fait qu’il se cache derrière une longue barbe noire et des lunettes noires, il se montre chaleureux et fait preuve d’humour.

Ne vous arrêter surtout pas à la pochette du disque (vraiment très laide !) et écoutez ce très bel album de chanson française.

Site : www.jpnataf.fr

Burning Heads / Adolescents : Split EP
(Slow Death, Opposite Prod, Wee Wee records 2010)



Dans la foulée de leur très bon dernier album, Spread the fire, les Burning Heads sortent ce split vinyle 12’’ en compagnie des californiens The Adolescents, l’une de leurs influences revendiquées. Au programme de ce disque, 3 morceaux par groupe et par face, avec 2 inédits pêchus des Burning et une reprise des Adolescents (le No way qu’ils avaient déjà repris sur l’album Escape, ici dans une nouvelle version studio grandie de son rodage sur scène), tandis que les Adolescents de 47 ans proposent 2 inédits (entre surf et hardcore mélodique) et une reprise des Burning Heads (où ils punkifient I Was Wrong, le tube pop dubby de l’excellent Opposite 2, le 2nd album reggae des orléanais sorti en 2007).

Coproduit par les labels Slow Death (de Frank Frejnik), Wee Wee (de David Tekken/Abject Object) et Opposite Prod (label des Burning), ce très bon disque limité à 500 exemplaires est disponible en concert ou auprès des labels.

Sites des groupes :
burningheads.propagande.org
www.theadolescents.net

Comité Défaite : La sale défaite
(Et mon cul c'est du tofu ? 2009)



Formé en 2009 par la tête pensante du collectif/label Et mon c’est du tofu ? (Pascal, le bassiste des Louise Mitchels, Micropenis, Unlogistic ou Moustafa Moustache, ici à la batterie jouet, Geoffroy des Louise Mitchels, Missfist, C’est pu l’temps gras ou Mobylette Facile, et David Snug, ancien Snugtrio/Fraicheur Concombre, C’est pu l’temps gras, Dr Snuggle, les diks qui sautent, …), Comité Défaite sort son 2ème album, après un live disponible uniquement en mp3 sur le site du label.

Musicalement, le groupe joue une sorte de pop/folk lo-fi enregistré à l’arrache avec des textes en français à l’esprit punk. Constitué de reprises des anciens projets de David Snug (Snugtrio, C’est pu l’temps gras et Dr Snuggle & MC Jacqueline) et de nouveaux morceaux, le groupe aborde avec humour des sujets aussi divers que la peine de mort (pour le cinéma français), Dinosaur Jr (« qui s’est reformé pour l’argent, Lou Barlow qu’est-ce que tu fous là-dedans »), Enki Bilal, Led Zeppelin, Bukowski, David Lynch, My Bloody Valentine (qui joue dans un festival de téléphones portables), les cultivateurs de maïs (qui consomment plus d’eau qu’une baignoire), les emo(ro)kids, les utilisateurs de Linux (« qui se prennent pour de sacrés militants en écoutant des mp3 de Manu Chao »), ou Yan Arthus Bertrand (« un homme de convictions qui dépense des litres de kérosène pour dénoncer la pollution » sur une musique qui me rappelle le morceau Farewell to Cheyenne d’Ennio Morricone sur la BO d’Il était une fois dans l’ouest, un morceau assez vachard mais véridique, même si un ancien coureur du Paris Dakar prénommé Nicolas qui ose nous faire la morale aurait plus mériter un texte comme celui-là).

Tiré à 200 exemplaires en digipack, cet excellent véritable premier album est également disponible librement et gratuitement sur le site du label Et mon cul c’est du tofu ?.

Site du groupe : http://etmonculcestdutofu.free.fr/?page_id=1262

Burning Heads : Spread the fire
(Opposite prod 2009)



10ème album de ce groupe référence du hardcore mélodique made in France (hors split albums ou compil d’inédits), Spread the fire fait suite à Opposite 2, leur second album entièrement orienté reggae/dub. Fini le reggae sur cet album, les morceaux sont de purs brûlots punk/hardcore rapides et mélodiques envoyés en moins de 2 minutes aérés par quelques touches pop (Face the fact en midtempo, les chœurs sur Competition) ou de passages emo/pop (Bomb the world, quelques intros ou breaks par çi par là). Comme à leur habitude, on retrouve une reprise sur cet album, cette fois-ci ils s’attaquent au Friday on my mind des Easybeats (vieux groupe australien rock’n’roll/blues/mod des 60’s présent sur le coffret Nuggets II - Original Artyfacts from the British Empire and Beyond 1964-1969). Si cet album expéditif (15 titres en 32 minutes) ne révolutionne pas la musique des Burning, il n’en demeure pas moins un excellent cru.

Sites du groupe :
www.myspace.com/burningheads
burningheads.propagande.org

jeudi 31 décembre 2009

Burning Each Day : Some of them are us
(Turning Squares 2006)



Fondé sur les cendres du groupe hardcore Vile, ce disque est le 1er album de cette formation repérée en 2004 sur la Pépinière (compilation de découvertes seine-et-marnaises). BED continue sur la lancée de son précédent EP, à savoir un émocore à tendance screamo chanté en anglais et influencé par des groupes comme Envy ou Gantz. Au sein de longs morceaux, le groupe alterne passages instrumentaux calmes en arpèges et parties criées plus énervées, sans renier l’émotion (normal c’est de l’emo !), avec quelques passages flirtant avec le metal ou le grunge. Sans être super originale, la musique de BED est pratiquée avec sincérité et le rendu s’en ressent. Un bon album.

PS : le groupe n'existe plus aujourdhui, le chanteur se retrouve maintenant dans le groupe Lenina Crowne

Site du groupe : www.myspace.com/burningeachday

Léger remaniement d'une chronique initialement parue dans le Transistor en 2006

Brume Retina : Linéaire des libres
(Recap records / Unbeliever records 2006)



Fondé sur les cendres de Gameness, les rescapés continuent les choses là où ils se sont arrêtés, aidés du batteur de Lab°, pour former Brume Retina. Ce qui devait être le 2ème album de Gameness forme ici un tout, les morceaux étant enchainés comme différentes parties d'un même long titre aux ambiances diverses. Sur des textes en français irréprochables, le chant est partagé en 3 : une voix screamo au phrasé vif et ultra-nerveux, une autre plus posée et une dernière bien keupon, donnant des contrastes intéressants. Musicalement, le quatuor pratique un screamo alternant passages hardcore rapides se rapprochant du punk et accalmies post-rock de toute beauté, sans que les morceaux ne soient trop longs. Assurément l’un des albums de cette année.

Site du groupe : www.myspace.com/brumecontact

Léger remaniement d'une chronique initialement parue dans le Transistor en 2006

vendredi 25 décembre 2009

Blazcooky : Living for tripping
(Ruffle productions 2003)



Vétérans de la scène meldoise, ces anciens Inwinter (avec le batteur d'Heb Frueman au chant) devenus Blazcooky suite à un changement radical de line-up sortent enfin leur 1er album après une démo qui posa problème aux différents chroniqueurs de fanzines qui eurent bien du mal à leur coller une étiquette. Punk ? Hardcore Old School ? Emo Fugazien ? Indus ? New Wave ? Un peu tout cela à la fois pour une mixture assez étonnante qui dénote par rapport à la scène HxC mélodique dont ils sont issus.

L’album commence d’emblée avec l’ultra speed Going South, un véritable hymne skate, et dès ce moment on ressent le gros son du Loko Studio (la Mecque du punk rock mélodique français des années 2000 qui a enregistré les albums de Off Your Head, M-Sixteen ou des Kobayes entre autres). S’ensuit une avalanche de brûlots : Stinky Rock qui rappelle que l’on a à faire un groupe fait de sueur et d’énergie, Fucked Up rescapé des années Inwinter. Les influences hip-hop se ressentent aussi à travers tout l’album (les breaks de Enclosed ou Property) et servent totalement des morceaux comme Sofia Island (un tube en puissance soutenu par un riff énorme et une intro digne du meilleur de l’electro rap) ou Netscape Connection et sa touche emo (on comprend pourquoi ils ont joué avec des groupes comme Second Rate, Dead Pop Club ou Human Alert). On a même droit à un passage ska dans Blazcrooked.

En bref un album varié et fun (les interludes Luis Marionesques, les divers samples étalés tout au long du disque) qui devrait ravir tous les fans de punk ock US ainsi que ceux qui trouvent que ce style s’essouffle; grâce à un disque comme celui là on peut dire que le genre se renouvelle.

Site : www.myspace.com/blazcooky

Chronique initialement parue dans le Transistor en 2003