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jeudi 1 septembre 2011

Lenina Crowne : Vivre & laisser pourrir
(Autoproduction 2009)



Cette démo est le premier enregistrement de ce groupe formé d’anciens Crastination (ska-punk entre Choking Victim, Leftöver Crack et Hot Water Music), Burning Each Day (screamo) et Skaouf (ska punk). On pourrait qualifier leur musique d’emo pop punk, quelque part entre Get Up Kids, Dead Pop Club ou Second Rate. Leurs morceaux alternent passages rapides péchus et ultra mélodiques et breaks emo instrumentaux de toute beauté, chantés en anglais ou en français par deux voix qui se mélangent ou se complètent selon les morceaux. Avec également un superbe morceau final très screamo. Avec ses compositions tubesques et ses refrains imparables, il serait dommage de passer à côté de cette petite démo librement téléchargeable sur leur site.

Sites du groupe :
www.leninacrowne.org
www.myspace.com/leninaxcrowne

Chronique initialement parue dans le Transistor en 2009

Strangle The Cat : Smile this is a commercial suicide
(Autoproduction, 2006)



Après 2 maxis sortis dans la confidentialité, ces étrangleurs de chat vétérans et fainéants reviennent enfin avec un premier album au son plus que correct (enregistré à l’Empreinte par Jay). Avec un punk rock made in 77 (l’année, pas le département !) aéré de pures morceaux reggae et ska clashiens, les influences du groupe ne sont pas difficiles à cerner : Clash, Clash et reClash, mais c’est tellement bien fait que si suicide commercial il y a, ce suicide n’est aucunement musical : les Strangle the Clash se foutent bien des modes et c’est tant mieux.

Site du groupe : www.myspace.com/stranglethecat

Chronique initialement parue dans le Transistor en 2006

lundi 1 mars 2010

Burning Heads / Adolescents : Split EP
(Slow Death, Opposite Prod, Wee Wee records 2010)



Dans la foulée de leur très bon dernier album, Spread the fire, les Burning Heads sortent ce split vinyle 12’’ en compagnie des californiens The Adolescents, l’une de leurs influences revendiquées. Au programme de ce disque, 3 morceaux par groupe et par face, avec 2 inédits pêchus des Burning et une reprise des Adolescents (le No way qu’ils avaient déjà repris sur l’album Escape, ici dans une nouvelle version studio grandie de son rodage sur scène), tandis que les Adolescents de 47 ans proposent 2 inédits (entre surf et hardcore mélodique) et une reprise des Burning Heads (où ils punkifient I Was Wrong, le tube pop dubby de l’excellent Opposite 2, le 2nd album reggae des orléanais sorti en 2007).

Coproduit par les labels Slow Death (de Frank Frejnik), Wee Wee (de David Tekken/Abject Object) et Opposite Prod (label des Burning), ce très bon disque limité à 500 exemplaires est disponible en concert ou auprès des labels.

Sites des groupes :
burningheads.propagande.org
www.theadolescents.net

Burning Heads : Spread the fire
(Opposite prod 2009)



10ème album de ce groupe référence du hardcore mélodique made in France (hors split albums ou compil d’inédits), Spread the fire fait suite à Opposite 2, leur second album entièrement orienté reggae/dub. Fini le reggae sur cet album, les morceaux sont de purs brûlots punk/hardcore rapides et mélodiques envoyés en moins de 2 minutes aérés par quelques touches pop (Face the fact en midtempo, les chœurs sur Competition) ou de passages emo/pop (Bomb the world, quelques intros ou breaks par çi par là). Comme à leur habitude, on retrouve une reprise sur cet album, cette fois-ci ils s’attaquent au Friday on my mind des Easybeats (vieux groupe australien rock’n’roll/blues/mod des 60’s présent sur le coffret Nuggets II - Original Artyfacts from the British Empire and Beyond 1964-1969). Si cet album expéditif (15 titres en 32 minutes) ne révolutionne pas la musique des Burning, il n’en demeure pas moins un excellent cru.

Sites du groupe :
www.myspace.com/burningheads
burningheads.propagande.org

vendredi 25 décembre 2009

Blazcooky : Living for tripping
(Ruffle productions 2003)



Vétérans de la scène meldoise, ces anciens Inwinter (avec le batteur d'Heb Frueman au chant) devenus Blazcooky suite à un changement radical de line-up sortent enfin leur 1er album après une démo qui posa problème aux différents chroniqueurs de fanzines qui eurent bien du mal à leur coller une étiquette. Punk ? Hardcore Old School ? Emo Fugazien ? Indus ? New Wave ? Un peu tout cela à la fois pour une mixture assez étonnante qui dénote par rapport à la scène HxC mélodique dont ils sont issus.

L’album commence d’emblée avec l’ultra speed Going South, un véritable hymne skate, et dès ce moment on ressent le gros son du Loko Studio (la Mecque du punk rock mélodique français des années 2000 qui a enregistré les albums de Off Your Head, M-Sixteen ou des Kobayes entre autres). S’ensuit une avalanche de brûlots : Stinky Rock qui rappelle que l’on a à faire un groupe fait de sueur et d’énergie, Fucked Up rescapé des années Inwinter. Les influences hip-hop se ressentent aussi à travers tout l’album (les breaks de Enclosed ou Property) et servent totalement des morceaux comme Sofia Island (un tube en puissance soutenu par un riff énorme et une intro digne du meilleur de l’electro rap) ou Netscape Connection et sa touche emo (on comprend pourquoi ils ont joué avec des groupes comme Second Rate, Dead Pop Club ou Human Alert). On a même droit à un passage ska dans Blazcrooked.

En bref un album varié et fun (les interludes Luis Marionesques, les divers samples étalés tout au long du disque) qui devrait ravir tous les fans de punk ock US ainsi que ceux qui trouvent que ce style s’essouffle; grâce à un disque comme celui là on peut dire que le genre se renouvelle.

Site : www.myspace.com/blazcooky

Chronique initialement parue dans le Transistor en 2003